Oui, il est encore possible d'annuler le projet du LIEN , le Conseil d'Etat n'a pas encore statué. Exprimons-nous !
Aujourd'hui, la préfecture organise une consultation publique imposée par le Conseil d'Etat. Cette consultation est une brèche dans les politiques de passage en force du Département.
Ecrivons nombreux pour être entendus lors de cette consultation publique en ligne jusqu’au 2 mars 2022 à 17h. Nous avons confectionné une page spéciale d'information pour pouvoir y répondre, CLIQUEZ-ICI . Vous y trouverez l'adresse du site de la préfecture, mais aussi quelques clés de lecture.
En parallèle, les débats publics pour comprendre, analyser, décrypter les enjeux du LIEN et de la consultation publique en cours, facilitent les échanges. Le dernier a eu lieu à Clapiers, une des périphéries de Montpellier déjà encerclée par les ronds-point et une des couronnes de la métropole.
Les questions du transit autoroutier, des camions et de l'étalement urbain ont été abordés et les vidéos sont là pour les absents :
Les travaux du LIEN ne sont pas irréversibles. Le Conseil d'Etat n'a pas encore statué sur le fond du dossier. Les réponses que le Département apporte à l'avis de l'autorité environnementale autonome ne sont
Il est important pour chacun d'insister dans les réponses lors de la consultation que :
L'avis émis en 2021 par l'autorité environnementale autonome est très diffèrent de celui émis en 2014 : dans son avis, la Mission Régionale d'Autorité environnementale (MRAe) pointe les insuffisances graves de l'étude d'impact du LIEN à la fois sur les objectifs, la méthode et ses résultats. En guise de réponse, le Département rétorque qu'il est conforme à ses obligations !
La décision de lancer les travaux en octobre dernier s'est prise sans avoir intégré les recommandations de l'avis de l'autorité environnementale.
Le public est consulté a posteriori et l'information transmise n'est pas intelligible !
L’intérêt public c’est la préservation de ce qui nous est vital. Notre eau, notre air, les espaces naturels riches de biodiversité, les terres agricoles. Nous aurons toujours besoin de boire et de manger, pas d’acheter une paire de chaussures en moins de 20 minutes.
Comment une décision réglementaire peut-elle être supérieure à notre survie et à celle du vivant ?
Nos institutions sont comme de vielle machines rouillées dont plus personne n’aurait le mode d’emploi. Elles tournent en rond, entièrement occupées à leur propre survie, utilisant la force quand leurs discours sentent trop la poussière pour être avalé.
Elles sont bien loin de la réalité des citoyens qu’elles sont supposées représenter.
Nous sommes là pour porter l’intérêt commun comme supérieur aux lois dépassées par l’histoire. C’est par les luttes que les droits se sont constitués.
Ce n’est pas parce qu’un projet est réglementaire qu’il est juste et légitime, ni qu’il œuvre pour le bien général.
Ce qui est juste c’est que la nature reprenne ses droits sur ce lieu dévasté.
Nous semons ensemble ce qui nous donne notre force, la garrigue et les céréales, dans l’espoir que la flamme qui nous anime atteigne d’autres cœurs. Et que nous fassions front commun pour protéger notre avenir.
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