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Pour un moratoire sur les projets routiers destructeurs (le 6 juillet 2022)

Dernière mise à jour : 29 juil. 2022

Appel de la coalition la déroute des routes.En janvier 2022, plusieurs collectifs en lutte se sont rassemblés pour créer une coalition interlutte contre les projets routiers destructeurs. Nous avons publié en mai un appel à coalition des luttes routières, et nous sommes rencontrés le week-end du 21 et 22 mai à Montpellier et à Rouen. Aujourd'hui, 33 collectifs unissent leurs forces pour résister face à des projets climaticides. Le LIEN et le COM font partie de ces collectifs qui demandent aux député·es et aux sénateurs de porter au Parlement la proposition d'un moratoire sur tous les projets routiers destructeurs. Pour mettre les routes en déroute :


A Montpellier, trois députés NUPES de l'Hérault se sont rendus sur le tracé du LIEN pour expliciter les raisons de leurs engagements contre le projet du LIEN et pour le moratoire lancé par le collectif de la déroute des routes.

55 projets routiers sont actuellement contestés, partout en France, par des collectifs et des associations. Une enquête publiée par Reporterre en mai révélait que le coût total de ces projets représente actuellement un gaspillage de 13 milliards d'argent public, engagés dans le fret routier et le bétonnage de terres agricoles et naturelles.

Nos collectifs se mobilisent pour demander que l'argent public soit utilisé par l'État pour engager de véritables politiques publiques de transports collectifs et doux, et de transport de marchandises par le rail et le fluvial pour cesser la surenchère routière qui nous conduit droit dans le mur.


La France s'est engagée dans la Stratégie Nationale Bas Carbone et à l'objectif Zéro Artificialisation Nette en 2050. Ces stratégies impliquent de diminuer de 40% nos émissions territoriales en 2030 par rapport à 1990, et de diviser par 2 la consommation d'espace sur la décennie qui arrive par rapport à la précédente. Hors, l'étude Projet Local, Impact Global publiée par Terres de Luttes et le cabinet BL Evolution en mai, les 32 projets routiers étudiés représentent à eux seuls 17 000 hectares d'artificialisation, soit un an du budget alloué par l'objectif ZAN.

Les émissions de GES territoriales supplémentaires dues aux projets d'aménagement routiers prévus par l'Etat ne sont pas compatibles avec les objectifs fixés en la matière, alors même que la question du trafic induit n'est que rarement prise en compte dans les études d'impact conduites jusqu'alors sur les projets.

L'Etat mène donc un double discours et un double jeu. D'un côté, il fixe des objectifs chiffrés pour réduire notre impact climatique et environnemental, de l'autre, il soutient financièrement et politiquement des dizaines de projets contestables et contestés au regard des enjeux écologiques, climatiques et sanitaires.

Nous, collectifs en lutte contre les projets, nous unissons nos forces pour lutter contre l'artificialisation à marche forcée de nos terres agricoles et naturelles, et pour engager la nécessaire sortie de route de tous les projets climaticides.

Nous demandons aux parlementaires de nous rejoindre et de soutenir les luttes, en s'engageant à soutenir à l'Assemblée Nationale et au Sénat la proposition d'un moratoire sur tous les projets routiers, dans l'attente de leur ré-examen au regard des stratégies fixées par l’État et des enjeux climatiques, écologiques et sanitaires auxquels nous faisons face.


Soutenez, rejoignez nos luttes, demandez avec nous ce moratoire,

pour mettre les routes en déroute !



Nos réseaux et notre vidéo à partager :



Dès maintenant

– Participez à la prochaine action le 9 juillet à midi, sur le tracé du LIEN, au Pradas, pour une action en présence des député.es NUPES

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Contact : sos_oulala@protonmail.com

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